21 juillet 2006

Référencement : ce qui devait arriver…

Vous le savez sûrement, être présent sur le web avec votre site ne suffit pas. Il faut aussi être vu et donc notamment être trouvé. Comme la plupart des internautes vous utilisez un moteur de recherche, probablement Google.

Le référencement, c’est être présent dans les résultats d’un moteur de recherche suite à une requête par mots clés. C’est être dans sa base de données. Cette tâche se réalise aisément en « soumettant » son site au moteur de recherche.

Sur Google par exemple, il suffit de cliquer sur l’option « à propos de Google », puis sur « Ajouter/Supprimer votre URL » et insérer l’adresse url du site avec une petite description dans le champ commentaires et le tour est joué.

Malheureusement, le simple fait d’être référencé par un moteur de recherche ne suffit pas. Il faut aussi être bien positionné, c’est-à-dire se retrouver parmi les premiers résultats suite à une requête. Et en général, c’est là que les choses se corsent.

Les critères de pertinence d’un moteur pour positionner les sites dans ses résultats sont nombreux et variés. Il vont de l’indice de densité d’un mot (ratio du nombre de fois qu’un mot est présent dans une page par rapport au nombre total de mots) à la popularité du site (nombre de pages dans la base de données du moteur qui ont un lien vers le site) en passant par l’analyse des liens (analyse du texte qui pointe par un hyperlien vers une page).

Pour certains, la rentabilité d’un site est directement et uniquement liée à son bon positionnement dans les moteurs de recherche et pour eux… la fin justifie les moyens. Il est possible de biaiser les résultats des outils de recherche par des techniques peu scrupuleuses qui trompent le moteur de recherche, c’est ce qu’on appelle le « spamdexing ».

Ces techniques vont de la dissimulation de mots clés dans les pages du site à la présentation d’un site différent lorsque c’est un moteur qui y accède (cloaking) en passant par la création de pages invisibles pour l’internaute (pages satellites). Parfois elles sont payantes… jusqu’au jour où le moteur en question s’aperçoit de la « duperie ». Là, les choses se gâtent. Le site est dé-référencé et mis sur liste noire.

Plusieurs sites belges viennent d’en faire les frais :

  • Bank Card Company – bcc.be
  • Heytens – heytens.com
  • NextiraOne – nextiraone.be
  • BMW – bmw.be
  • Et leur référenceur… Publicityweb

Il faut maintenant faire “machine arrière”. Supprimer les techniques mises à jour par le moteur de recherche et… les remplacer par d’autres plus récentes. Un éternel recommencement.

Est-ce vraiment la seule solution ? Non. La bonne solution ? Encore non. Toutes ces techniques ne servent qu’à pallier un manque de fond, de contenu réel dans les pages web du site. Ce sont des emplâtres sur une jambe de bois.

L’objectif final d’être bien référencé, c’est-à-dire d’avoir un bon positionnement, n’est pas simplement de faire de l’acquisition et d’attirer les internautes sur votre site, mais bien de faire en sorte qu’ils passent à l’action que vous attendez d’eux. C’est la conversion de ces internautes en « inscrits à la newsletter », en « prospects qualifiés » ou en « clients » qui vous intéresse.

Et, si toutes ces techniques dupent les moteurs de recherche, elles dupent aussi l’internaute qui arrive sur un site dont le contenu ne répond pas à ces attentes. Il quitte donc souvent le site, ce qui se traduit par un faible taux de conversion. In fine, cela n’a d’intérêt ni pour vous, ni pour le moteur de recherche dont l’objectif premier est de fournir des résultats pertinents aux internautes qui représentent son « fond de commerce ».

C’est d’ailleurs la raison pour laquelle les moteurs pénalisent les « spamdexeurs » et qu’ils mettent en place de nouveaux critères qui prennent en considération la satisfaction des internautes, comme l’indice de retour dans la page de résultats de Google (tant qu’on retourne à la page de résultats, il y a de fortes chances qu’on ne soit pas satisfait des réponses trouvées).

La vraie solution consiste donc à prendre en compte l’objectif du site, les attentes de la cible et à adapter le contenu pour qu’il permette un bon référencement et qu’il amène les internautes aux actions qu’on attend d’eux.

Un bon référencement c’est donc au départ un bon contenu construit sur les attentes de la cible et les objectifs du site. Rien ne sert de tricher, ça ne paie qu’un moment. Un référencement durable et éthique se construit sur de vraies bases. Plus d’infos sur www.ReferencementEthique.net